Examen Physique Cardiaque
1 - INSPECTION :
Il est parfois assez facile d'identifier une cardiopathie à la simple inspection du patient.- Dyspnée: l'inspection s'attachera à préciser la dyspnée lorsqu'elle existe, au repos après un effort de déshabillage. Noter la fréquence respiratoire
- Cyanose
- Aspect du faciès particulier à certaines cardiopathies (rétrecissement mitral).
- Battements artériels parfois visibles au niveau du cou, des poignets ou des jambes lorsque le patient a les jambes croisées (insuffisance aortique).
- Expansion des veines jugulaires en systole (insuffisance tricuspidienne).
- Œdème des membres inférieurs ou des lombes.
2 - PALPATION :
C'est un temps assez important de l'examen physique. La palpation de l'aire précordiale permettra de préciser :
- Le choc de pointe, son intensité et sa situation géographique, déplacé ou augmenté en cas de grande hypertrophie par exemple dans l'insuffisance aortique.
- L'existence d'un frémissement traduit la présence d'une cardiopathie certainement organique.
- Palpation des trajets artériels, des pouls au niveau des membres supérieurs, du cou et des membres inférieurs.
- Palpation de l'aorte abdominale dans le creux épigastrique à la recherche d'un anévrysme de l'aorte abdominale.
- Palpation du foie, recherche du reflux hépatolo-jugulaire dans l'insuffisance ventriculaire droite.
3 - LA PERCUSSION :
Peu d'intérêt en CARDIOLOGIE
C'est un point déterminant de l'examen cardiaque. Elle doit se réaliser dans le silence ; en particulier en faisant taire le malade et ses accompagnants.
- Le patient doit être en décubitus dorsal mais il est fréquemment nécessaire de l'examiner dans d'autres positions qui permettront de favoriser l'auscultation de certains types de pathologie ou de vérifier le caractère permanent de l'anomalie auscultatoire.
- L'auscultation devra donc être conduite en décubitus dorsal, décubitus latéral gauche en inspiration et souvent en expiration. L'expiration permet de rapprocher l'origine des anomalies auscultatatoires de l'oreille qui écoute.
- Il est parfois nécessaire d'ausculter en position debout et penché en avant. C'est dans cette position que les insuffisances aortiques sont le mieux perçues.
- Enfin, l'auscultation ne doit pas se limiter à l'aire précordiale. L'auscultation des trajets vasculaires cervicaux, abdominaux et inguinaux est également nécessaire.
- Chez un hypertendu, les loges rénales doivent être auscultées à la recherche d'un souffle vasculaire.
5 - PRISE DE LA TENSION ARTÉRIELLE :
Avec appareil au mercure situé au même niveau que le patient.
Enfin, les autres appareils, en particulier les poumons, doivent être examinés soigneusement.
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